En 2014, quelques 150 artistes issus des quatre coins du monde ont investi le village d’Erriadh. Chapoté par Mehdi Ben Chikh (galerie Itinérance), le projet Djerbahood a embelli la Hara avec une poésie murale composée de plus de 300 œuvres. « Nous ne faisons pas que peindre des murs. Nous créons un musée à ciel ouvert, un musée idéal du street art… On essaye de trouver ou d’expérimenter comment devrait être le musée idéal du street-art (…) sans dénaturer le mouvement. C’est-à-dire qu’il faut que ça reste dans la rue, que ça reste gratuit et vu que ce mouvement bouillonne, il ne faut pas que ce soit un musée statique… Certaines choses vont automatiquement s’effacer, d’autres se dégrader (…) un autre artiste reviendra repeindre par-dessus et d’autres fresques vont apparaître », explique le galeriste.
A Erriadh, architecture authentique et art urbain s’entrelacent souvent et s’effritent par le soleil et l’humidité de l’île. Les œuvres vivent, évoluent, disparaissent parfois. Art éphémère. Et c’est l’essence même du street art.
Il existe un plan de l’ensemble des fresques sur le site djerbahood.com, nous vous invitons toutefois à flâner, partir à la chasse aux œuvres en déambulant dans les ruelles du village. De belles surprises scandent chaque détour de rue. Laissez-vous guider par l’odeur du jasmin !
Avis aux fans de street art : une nouvelle version de Djerbahood est en cours d’exécution à Erriadh !